• La maison de papier - Françoise Mallet-Joris

    Le foyer de cette famille d’artistes est une vraie « maison de papier » ; chacun peut y entrer à sa guise.

    Le mari est peintre, la femme est écrivain. Ils ont deux garçons et deux filles. On rencontre chez eux des amis, des voisins, des inconnus, des « employées de maison »… Ce sont les enfants qui tiennent cependant la première place, et le permanent dialogue qu’ils entretiennent avec leur mère est pour elle un moyen de préciser ses idées sur tous les problèmes de la vie. « Faire une famille, dit-elle, c’est faire une œuvre. » Celle-ci, variée, surprenante et toujours concrète, apparaît comme un univers en réduction, où chacun se retrouve en pays connu, dans une atmosphère de chaleur vraie, de tendresse et d’humour. C’est que Françoise Mallet-Joris a le don de préserver le frémissement de ses émotions aussi bien que l’ironie du regard critique qu’elle pose sur ses proches et ses semblables, avec un talent d’une rare fidélité au naturel de la vie.

    La Maison de papier par Mallet-Joris

    C'est le premier livre de l'autrice que je découvre (au hasard d'une boite à livres). 

    Même si j'ai passé un (rapide et) agréable moment lecture, ce roman autobiographique ne me laissera pas un souvenir des plus marqués. 

    On y suit le quotidien d'une famille (travail, religion, éducation des enfants). 

    Malgré la vivacité de l'écriture, on y trouve quelques longueurs et répétitions qui alourdissent le récit et plombent, un peu, la lecture et l'avancée dans le roman.