• Chiens de sang - Karine Giebel @Fleuve_Editions

    Editions Fleuve Noir - Thriller - Novembre 2008 - 294 pages
     

    4éme de couverture: Courir, toujours plus vite. Plus loin. Fuir la mort qui plane au-dessus d’eux ; oiseau de proie aux ailes gigantesques dont l’ombre les dévore déjà. Diane a choisi la fuite. D’instinct. Elle sait qu’ils sont derrière. Juste derrière. Avance minime, infime. Comme son espérance de vie, désormais. Pourtant, elle marche. Pourtant, elle veut vivre. Rémy avance. Avec le poids de la peur qui comprime son cœur. Le poids de la fatigue, comme un boulet enchaîné à ses jambes. Il devrait être ailleurs, en ce moment même. En compagnie de sa femme et de sa fille. Mais non, il est là, errant dans ces bois inhospitaliers, avec ces inconnus qui fuient comme lui. Il est devenu une proie. Rien qu’une proie. Il n’existe plus. Déjà mort. Alors, pourquoi a-t-il aussi peur ? Le monde est ainsi fait, qui ne changera jamais. Les chasseurs d’un côté, les proies de l’autre

     

     

    Critique : Certes, Karine Giebel, avec "Chiens de sang", ne suis pas la voie habituelle des enquêtes (policières ou non) et ne prend pas plus de quelques pages avant de nous offrir en pâture au suspense énorme qu'elle parvient à créer dans "Chiens de sang". L'intrigue est simple, Diane et Rémy, dans deux histoires parallèles sont réduits à l'état de gibier humain... Pourquoi ? Comment ? je vous laisse le découvrir...

    Peu de place pour le détail, pour asseoir son récit, mais une question qui m'a taraudé sans me laisser de répit jusqu'à la dernière page : Que va-t-il se passer ? Au final, je n'ai fait qu'un bouchée de cet excellent livre dont l'épaisse tension m'a tenu en éveil pendant ses 250 (trop courtes) pages...

    Je souhaite également signaler l'habileté de l'auteur qui, si elle n'a pris que peu de temps pour densifier son récit, a eu l'intelligence de raconter ses héros (Diane et Rémy) dans leur passé afin de pouvoir s'en servir et passer beaucoup d'émotion !

    Une vraie réussite à tous les niveaux ! Bravo !