"Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes...

Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences..."

Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère.

Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés… Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour - appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.

Encore un livre d'Anna Gavalda que j'ai dévoré avec plaisir. 

Ce livre est une pépite. 

Les personnages sont attachants. 

Quatre personnalités particulièrement différentes. Leur caractère est travaillé. 

On sent la volonté de l'auteur de donner une identité à chaque personnage.

Les 600 pages défilent sans souci. 

Le style d'écriture d'Anna Gavalda est riche mais doux. 

Je suis tombée amoureuse de son écriture et c'est toujous un plaisir, pour moi, de croiser la route d'un de ses livres.

Elle c'est Désirée, la bibliothécaire, et lui c'est Benny, le paysan. Elle dévore avec autant d'ardeur livres et produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire «de son plein gré.» Pourtant, ils se sont promis trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c'est terminé pour toujours. Et si ça marche...

Ce livre est la suite de "Le mec de la tombe d'à côté" que j'ai lu il y a 10 ans. (Oui, j'ai mis le temps de lire la suite, et si j'avais su, je ne l'aurais pas sorti de la boite à livre dans laquelle il était...)

J'avais un très bon souvenir du premier tome et j'étais contente de retrouver Désirée et Benny.... Malheureusement, j'ai assez vite déchanté. Je suis vraiment déçue de cette suite.

Bon, le style littéraire reste le même, comme dans le tome 1, il y a une alternance de chapitre avec une fois le point de vue de l'un et le suivant exposant le point  de vue de l'autre...

Les voilà installés à la ferme dans une vie de couple bancale, Désirée voulant à tout prix des enfants et Benny ne sachant pas trop quoi faire et apparaissant comme un imbécile qui ne comprend rien aux femmes. Elle devient une poule pondeuse qui ne fait que se plaindre et lui passe pour un rustre. 

Pour moi, ce livre est la descente aux enfers de 2 personnes qui n'ont rien à faire ensemble (et surtout pas des enfants).

Si j'avais su... je ne l'aurais pas lu et je serais restée sur la note positive du tome 1 qui se suffisait à lui-même. 

Jeanne a tout pour être heureuse, une famille élargie à ses amis, un métier qu'elle a choisi, une vie sociale bien remplie, et pourtant elle ressent depuis quelques mois un malaise grandissant. A tel point qu'il lui devient impossible de poursuivre ainsi.
Cette jeune avocate d'affaires de 33 ans commence par fuir son travail.
Par quelles voies parviendra-t-elle à s'extraire de l'impasse dans laquelle elle s’est fourvoyée ? Que lui apporteront les hasards de la vie ?

Merci aux Editions Chloé des Lys pour ce SP.

Roman qui parle de dépression, voire de burn-out (même si ce dernier n'est pas clairement mentionné tel quel).

On y suit donc le parcours d'une jeune avocate en souffrance puis, au fil des pages, on découvre une jeune fille qui se reconstruit petit à petit pour reprendre le contrôle de sa vie. On vit, avec elle, sa reconstruction pas à pas.

Ce livre est écrit en "je" et cette narration permet, je trouve, de se mette plus facilement dans la peau de Jeanne.

Le thème abordé est d'actualité et personnellement, je pense que l'aborder de cette manière peut permettre aux personnes qui en souffrent de voir qu'il existe une lumière au bout du tunnel.

Fruit d'une alliance barbare et d'un grand amour déçu, Ludovic, enfant haï par sa trop jeune mère — Nicole — et ses grands-parents, vit ses premières années caché dans un grenier.

La situation ne s'arrange guère après le mariage de Nicole avec Micho, brave et riche mécanicien qui cherche à protéger Ludovic. Hantée par ses amours brisées, sombrant dans l'alcoolisme et méprisant son mari, la jeune femme fait enfermer son fils dans une institution pour débiles légers. Mais Ludovic est loin d'être le crétin qu'on suppose. Il ne cesse de rêver à sa mère qu'il adore autant qu'il la redoute. Même une première expérience amoureuse ne parvient pas à l'en détourner. Son seul but, son unique lumière : la retrouver.

S'enfuyant un soir de Noël, il trouve refuge sur la côte bordelaise, à bord d'une épave échouée, écrit des lettres enflammées qui restent sans réponse. Et c'est là que va se produire entre Nicole et son fils une scène poignante et magnifique de re-connaissance mutuelle.

Premier livre lu de Yann Queffélec et c'est une belle découverte. 

J'ai tout de suite accroché au style de l'auteur.

Les émotions sont parfaitement décrites, qu'elles soient positives ou négatives.

Les personnages sont, pour certains, attachants ( Ludovic, par exemple) et, pour d'autres, détestables mais, malgré tout, ils ont un côté humain qui nous permet de comprendre leur comportement et leur manière de réagir.

La solitude de ce petit garçon est palpable.

On ne sort pas indemne de cette lecture. 

Héritière des Lorcan, Hazel doit monter sur le trône, choisir un Commandant, l’épouser et respecter le Pacte des Brumes qui protège son île depuis des siècles des Loups et des Faës. Tel est son destin.

Pas de place pour les rêves, pas de place pour une autre vie.

Mais tandis qu’elle se prépare à devenir reine, les Brumes semblent se dissiper çà et là. Pourquoi ? Le Pacte n’a pas été rompu !

Pire encore, des complots visent la famille royale et cherchent à déstabiliser le pouvoir. Et que trame l’arrogant et mystérieux Shane, ce feodi, qui, s’il a prêté allégeance à la reine, semble détenir bien des secrets ?

À qui faire confiance ? Comment sauver les siens ?

Hazel le sait, un seul faux pas, et c’est la guerre.

Pour être à la hauteur, Hazel va devoir affronter son destin. À sa façon.

Interview

Un roman fantastique, dans tous les sens du terme.

Les personnages sont travaillés, leur psychologie est propre à chacun d'entre eux.

L'intrigue est bien ficelée, la politique rejoint le monde fantastique et ses mystères. 

L'écriture est douce, et l'auteur nous lie à ses personnages en nous faisant voyager avec eux. 

Bref, j'ai hâte de découvrir la suite... parce que ce tome 1 est un coup de coeur.

Bearcreek, Montana.

Dernier recensement : soixante-dix-neuf habitants. Ou plutôt, soixante-dix-huit loups. Des loups de la meute de Split Jenkins... Et Lexi, qui reste désespérément humaine malgré les lunes qui défilent.

Pourquoi est-ce que Lexi ne se transforme pas ?

Pourquoi a-t-elle les yeux bleus alors que ceux des autres sont noirs ?

Qui est-elle vraiment ?

Par choix, Hunter refuse de vivre avec la meute. Assister aux réunions, accepter les jobs qu’on lui propose ? OK. Mais rien de plus.

C’est un paria, comme Lexi. Et quand il prend la jeune femme comme coloc, il découvre qu’ils sont semblables : tous les deux sont des brebis galeuses au milieu de la meute parfaite de Bearcreak.

Lexi est rejetée et révoltée.

Hunter est indépendant et rebelle.

Tous les deux cachent de lourds secrets.

Interview de l'autrice.

Livre acheté au Trolls et Légendes 2023.

L'écriture est fluide et le suspens reste présent dans quasi tout le livre. 

J'aime beaucoup les flashback qui, pour une fois, ne m'ont pas perdu.

Les personnages sont travaillés, détestables et attachants, avec leur propre personnalité. 

On y retrouve de l'action, de l'émotion et ... des loups 

En tout cas, ce premier tome est prometteur. 

 En quelques nouvelles d’une belle densité, H.P. Lovecraft (1890- 1937) a posé les fondations d’une grande partie littérature fantastique et horrifique contemporaine.

C’est avec L’Appel de Cthulhu que l’écrivain atteignit la célébrité posthume et créa la seule mythologie littéraire moderne que l'Amérique apporte au monde.

Avec la traduction fidèle et novatrice de David Camus, notre premier recueil Les Contrées du rêve révéla pleinement le génie littéraire et poétique de H.P. Lovecraft. Cette édition a été saluée à la fois par la critique et le public.

Dans Les Montagnes hallucinées et autres récits d’exploration, le traducteur se fait aventurier et guide pour nous amener au plus près des textes majeurs de cette littérature de l’inquiétude cosmique. Ce nouveau recueil regroupe les six histoires se déroulant sur toute la planète et qui mettent en jeu, entre autres, les sombres manigances de Cthulhu, la déité endormie rêvant à la destruction de l’humanité.

J'entends parler de Lovecraft depuis longtemps (et en plus mon compagnon est rôliste !), il était évident qu'un jour je finirais par le lire... Hé bien... voilà qui est chose faite. 

Et.... je ne suis absolument pas fan ! 

Désolée, je ne sais si c'est parce qu'à force d'en entendre parler, j'ai "surestimé" l'oeuvre et/ou l'auteur et donc je me retrouve déçue de ma lecture, mais malheureusement, je n'ai pas accroché du tout.

La lecture m'a semblé bien laborieuse, aucune mise en tension (contrairement à ce qui m'avait été présenté).

Bref, je sais désormais que cet univers n'est pas pour moi...

Sa maman, c’est tout ce qu’il a. Excepté son ami de toujours, Seb, qui est en couple. Il pense que Seb a réussi sa vie, mais pas lui. Son existence à lui, il la trouve banale, inutile. Mathias est ouvrier, il déteste son travail. Pourtant, il avait des rêves et des ambitions…

Et puis, il n’est jamais tombé amoureux. Il pense que c’est à cause de sa « différence ». Personne ne connaît son lourd secret, qu’il traîne comme un boulet : il est homo. Il faudra, un jour, qu’il fasse tomber le masque… Gay, hétéro, bi, pour lui, ça ne change rien. Il déteste les étiquettes.

Et puis, personne ne sait que le soir, sur scène, il se travestit. Dans le cabaret de Mimi, à Montmartre, il exulte son mal de vivre.

Un jour, au travail, il remarque Mathéo, à moitié italien, grand, brun et visiblement hétéro. La vie de Mathias pourrait bien basculer…

Vincent Vallée nous conte cette tragédie, avec des mots parfois crus, violents, sans fard, strass, ni paillettes, comme le destin de son héros… Une histoire bouleversante.

C'est une facette de l'écriture de Vincent Callée que je ne connaissais pas, mais que je découvre avec grand plaisir.

Avec douceur, il nous plonge dans l'effacement et le silence oppressant des convenances. On suit l'histoire d'une chenile qui devient papillon, parfois dans la douleur.

L'écriture est belle, douce, un peu noire et l'histoire est bouleversante, intimiste. 

J'ai adoré lire ce roman et je ne peux qu'encourager Vincent à écrire dans ce style plus souvent. 

S'il est des lieux obscurs, dévorés par les ténèbres, des demeures où les vivants n'ont pas leur place, le manoir Crochemort sans nul doute en fait partie. Après des années d'exil, Silence et Oriel Crochemort sont soudainement rappelés dans le manoir familial par des grands-parents dont ils ignoraient l'existence. Les jumeaux ne se sentent pas les bienvenus et découvrent qu'une terrible malédiction s'est abattue sur la ville...

Merci à Cassandra pour ce SP. 

Une nouvelle saga bien prometteuse.

Un petit délice à chaque chapitre, l'histoire est captivante, elle nous transporte et à chaque page, on a envie d'en savoir davantage, de comprendre tous les mystères de cette (drôle de) famille. 

L'écriture est fluide et permet une parfaite compréhension de la noirceur de l'univers dans lequel Cassandra veut nous plonger.

Bref, une belle découverte...

A suivre....

L’histoire que vous allez lire est celle d’une femme qui a eu plusieurs vies.

La première, la plus étrange, est celle d’une fille destinée à apprendre les Arts du plaisir.

La seconde, la plus dangereuse, est celle d’une intrigante et d’une voleuse, contrainte d’épouser un Grand d’Empire.

La troisième, la plus obscure, est celle d’une prisonnière enfermée parmi la lie de l’humanité.

La dernière, enfin, est celle d’un symbole.

Elle s’appelait Axenne.

J'ai lu ce tome sans avoir lu les précédents '(les joies des SP ^^).

Mais j'ai été emportée par l'histoire et j'ai passé un agréable moment lecture. 

La plume de l'auteur l'a donné envie de lire ses autres écrits. 

A suivre quand j'aurai découvert toute la saga "L'Empire de la Nouvelle Ere" (et ce n'est, malheureusement; pas pour tout de suite) 

Composé de multiples histoires, fantaisie humaniste plus que science-fiction, ce roman raconte les aventures d’Adama, un écrivain silamien envoyé en mission secrète sur Terre pour explorer la complexité de notre psyché et sa quête perpétuelle d’identité, individuelle, sexuelle et sociale.

Mélange de science-fiction et de fantaisie humaniste. On découvre une planète lointaine où, suite à une révolution, les habitants vivent heureux et en paix. 

On y suit les aventures d'un écrivain silamien (de la planète Silam) en mission sur Terre.

J'ai apprécié les petites histoires de cet écrivain. Il décrit la complexité de notre société.

On est embarqué par l'écriture de l'auteur. 

Merci à Chloé des Lys pour cet agréable moment lecture.

Comment qualifieriez-vous votre style d’écriture ?

J'ai une écriture descriptive et immersive avec des rebondissements et des personnages intenses. J'essaie de leur faire prendre vie. 

Qu’est ce qui vous a poussé à écrire ?

J'écris depuis l'adolescence. "Saorsa", mon premier roman est un souvenir de mon voyage en Ecosse. On y suit l'histoire de 3 jeunes sorcières, en Ecosse. Je l'ai écrit au fur et à mesure et ça a donné une trilogie avec du suspens. 

Parmi tout vos personnages, si il y en a un qui doit sortir du lot, ce serait qui et pourquoi?

Sur la série Perséphone, c'est elle,  Perséphone, elle a énormément de moi.

Dans la série Saoesa, c'est Craig, un sorcier. Il a le don d'avoir les sens plus développés que la moyenne, il est très sensible.

Quel argument mettriez vous en avant pour convaincre quelqu’un qui ne vous a jamais lu ?

Si vous aimez l'impression d'être accompagné, mes livres sont à la fois douillets et à la fois intenses.

Un mot sur le salon ?

C'est la première fois que je viens. C'est un grand salon. Le public belge est attachant. 

Comment qualifieriez-vous votre style d’écriture ?

Ouh là là. Question difficile. Je dirais qu'elle est moderne et accessible, sans être basique (enfin, il me semble, mais c'est sûrement subjectif). L'écriture en elle-même est surtout focalisée sur les émotions et les réactions. Je pose évidemment le décor, c'est important, mais je ne suis pas dans les descriptions à rallonge, ce qui m'intéresse, c'est l'humain. J'écris toujours à la première personne, simplement parce que j'aime être dans la tête de mes personnages et que le lecteur y soit plongé également. Je veux qu'on les comprennent pleinement et qu'on vive le recit avec eux. Et je suis de ces auteurs un peu sadiques qui aime jouer avec les nerfs de ses lecteurs. Donc, mêler action, intrigue, suspense, rebondissements et sentiments est une évidence. Au delà de ma plume, j'adore mélanger les genres, ce qui représente souvent un casse-tête pour décrire mes romans. À la frontière entre fantastique, thriller, romance, je ne ferme aucune porte et aime étirer les murs des cases dans lesquelles ont est "censé " se cloîtrer.

Qu’est ce qui vous a poussé à écrire ?

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours imaginé des histoires. Et puis, est arrivé un moment de ma vie où j'avais des heures à tuer, dans le train. Alors, j'ai couché mes idées sur le papier sans penser une seule seconde que je serais un jour publiée. En quelques mois, c'était devenu une sorte d'addiction. Il fallait que ça sorte de ma tête. Et au fil des années, ça m'a également permis d'exhorciser les moments difficiles, de me confier sans vraiment me dévoiler. Chaque histoire que j'écris contient une part de moi, mais je suis la seule à savoir laquelle. C'est à la fois une thérapie, une passion et un échange à demi-mot avec les lecteurs.

Parmi tout vos personnages, si il y en a un qui doit sortir du lot, ce serait qui et pourquoi?

Dur dur de faire un choix... Il y en a plusieurs, notamment dans mes futures sorties, mais je vais rester sur les romans déjà édités. Je dirais donc, Amorès, un personnage essentiel de ma duologie Slowdown, bien qu'il ne soit pas le principal. Né avec une pathologie étrange, désormais immortel, il a pris de très mauvaises décisions dans le passé qui ont totalement bouleversé son existence et celle du monde entier. C'est un homme bougon, nostalgique d'une époque qui n'existe plus, à la mémoire défaillante et au cœur d'artichaut, prêt à tout pour ceux qu'il aime. Je crois que c'est l'un de mes personnages les plus attendrissants, et qui me fait toujours rire lorsqu'il utilise une multitude de surnoms loufoques pour nommer ses proches. En quelques mots, c'est un personnage qu'on n'oublie pas.

Quel argument mettriez vous en avant pour convaincre quelqu’un qui ne vous a jamais lu ?

Si vous aimez les romans intenses aux intrigues multiples, le genre à vous faire stresser pour ses personnages souvent torturés et terriblement imparfaits (parce qu'il faut être honnête, je les ménage rarement), alors mes histoires sont faites pour vous.

Un mot sur le salon ?

Un festival à découvrir au moins une fois dans sa vie! J'ai adoré l'ambiance, les sourires des gens, l'intérêt sincère qu'ils ont porté à nos romans et nos univers. Et le plus impressionnant pour moi reste les costumes des visiteurs comme des exposants. Ils étaient un spectacle à eux seuls, partout où se posait mon regard. Une très belle expérience, qui m'a permis de faire de jolies rencontres.

Stéphanie, 28 ans, se bat contre un cancer. Une fois de plus. La cinquième en à peine quatre années. Malgré les épreuves, elle garde un moral d'acier et une étonnante légèreté. Pour sa jumelle, Hélène, c'est une autre paire de manches. Frustration, impuissance et injustice la hantent. « Pourquoi elle ? Pourquoi pas moi ? », ressasse-t-elle. « Si seulement je pouvais être malade à sa place. Au moins une fois. » Et l'auteur de fondre le lecteur dans le corps et l'esprit d'Hélène tandis que Stéphanie est hospitalisée. Le temps d'un récit de vie intense, aux regards croisés et à la complicité sororelle, sinon fusionnelle.

Politologue de formation, c’est grâce au journalisme et à la communication que Pierre Koole Paulus, né en 1989, parvient à vivre de ses vocations : être le messager d’autres passionnés et valoriser des initiatives trop souvent ignorées. « Dans les yeux d’une jumelle » est son premier ouvrage.

Pour la petite histoire... l'auteur était mon voisin de stand au salon du livre de Mons. J'ai donc également rencontré Stéphanie dont on parle dans l'histoire.

On plonge dans un récit de vie, rapide, intense, fort mais aussi très doux par moment.

Pierre utilise ses mots pour transmettre le ressenti d'Hélène. 

J'avoue  ne pas trop savoir comment chroniquer ce livre car qui suis-je pour donner un avis sur l'histoire vraie de quelqu'un.

Dans ce récit, le cancer est évoqué sans détour, pourtant, il y a également une forme de pudeur, mais surtout énormément d'espoir et d'amour.